Il faut toujours se méfier des paroles historiques
: elles ont souvent été prononcées après
coup et très souvent inventées par les chroniqueurs.
Néanmoins, celles que nous vous proposons ont l'accent de
la spontanéité.
- "Jetz muss di Kavallerie coûte
que coûte attackieren !"
(Maintenant la cavalerie doit attaquer coûte
que coûte*) * en français dans le texte
Paroles du Général Von Voigt-Retz quand
il vit le recul de la 38ème Brigade
- " Le régiment n'a pas à
obtenir un succès, mais s'il arrête l'ennemi seulement
dix minutes, dut-il succomber jusqu'au dernier homme, il aura accompli
sa mission."
Confidence du Général Von Voigt-Retz
au Général Von Brandenbourg en parlant des Dragons
de la Garde.
- " Ich komme mit." (Je
viens aussi)
Paroles du Général Von Brandenbourg
au Colonel Von Auerswald qui allait commander la charge du 1er Dragons
tout en sachant que ceux-ci avaient peu de chance d'en revenir.
- " Non ! L'ordre est formel : A l'arme
blanche !... Allons Messieurs !..."
Réponse du Général Legrand quand
le Colonel Carrelet lui demanda l'autorisation d'effectuer un tir
de Chassepots pour abattre un maximum de Prussiens avant la charge
du plateau de l'Yron.
- " Ne frappez pas ! Ne frappez pas
! Nous sommes Français !..."
Cri qu'auraient poussé, au coeur de la mêlée,
les Lanciers français lorsqu'ils furent pris pour des Prussiens
par leurs camarades.
Question du Colonel Schaumann au général
Schwartzkoppen quand il vit la déroute de la 38ème
Brigade :
"- Excellence, où se trouve notre
Infanterie ?
- Notre Infanterie ?... Elle repose dans
le bois..." répondit Schwartzkoppen effondré
de douleur.
Une fois descendue dans le ravin , la brigade Goldberg
en remonte la pente opposée. Cette rampe est tellement jonchée
de cadavres que les jeunes soldats de cette brigade croient que
la plupart simulent la mort pour leur échapper et se disent
entre eux " Méfions-nous, ils font semblant
de dormir ! ".
|