Ces deux fusils étaient les premiers pour chacun des adversaires
à se charger par la culasse. Cela permettait enfin au soldat
de recharger couché et cela augmentait la cadence de tir
(sensiblement égale pour les deux armes).
Par contre, la portée supérieure du Chassepot lui
conférait un avantage indéniable sur son rival prussien.
Cela ne fut pas sans influence sur le comportement des officiers
français qui pratiquèrent très souvent une
tactique plutôt défensive : ils préféraient
attendre l'ennemi sur une bonne position et le faucher à
bonne distance sous une pluie de balles.